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La Revue des deux îles 2016

Au sommaire de ce numéro 13 :

  • Les « Derniers Hoedicais », chronique des années 1945-1973
    Dossier spécial, 119 p.
  • Pierres de construction à Houat
  • « Un coeur vierge », Eugène Montfort, 1877-1936
  • La « concurrence dans la concorde », une année à l’école laïque de Houat (1945)
  • L’école des soeurs à Houat et Hoedic sous la Troisième république : la règle et l’exception

 

Les « Derniers Hoedicais », chronique des années 1945-1973

Pierre Buttin, Jeannette Blanchet, Marc Allanic

Pendant une trentaine d’années après la dernière guerre, Hoedic connaît une période de relative sérénité dans un mode de vie guère changé depuis le XIXe siècle. Puis, en quelques années, tout se précipite vers la modernité du continent. Cette époque reste vive dans la mémoire des anciens Hoedicais, non sans une certaine nostalgie. Les souvenirs de Jeannette Blanchet et de Marc Allanic, associés à d’autres témoignages et à l’apport de documents anciens, ont permis de rédiger cette chronique. En 2016, l’île garde encore quelque chose de cet esprit que les « Derniers Hoedicais » ont laissé en héritage. Puissent ces souvenirs contribuer à le maintenir (p. 9-128).

Pierres de construction à Houat

Louis Chauris

Houat et Hoedic présentent, dans le domaine des pierres de construction, un certain nombre de traits communs, mais aussi des différences significatives (p. 129-136).

 

« Un coeur vierge », Eugène Montfort, 1877-1936

Christine Hartemann

Le 5 février 1920, Eugène Montfort, écrivain aujourd’hui oublié de la grande histoire littéraire, publie son vingtième ouvrage, un roman intitulé Un cœur vierge, dont le fil narratif est intimement lié au lieu où il se tisse : l’île de Houat. (p. 137-154)

 

La « concurrence dans la concorde », une année à l’école laïque de Houat (1945)

André Guillou, présenté par Valentine Zuber

Ce récit plein d’empathie est celui d’un jeune instituteur de la « laïque » lors de son année de stage passée à l’île de Houat en 1945. La fraîcheur de son propos et la valeur de son regard d’homme de l’extérieur en font tout le sel. Combinant témoignage personnel et anecdotes insulaires, il retrace une vie d’isolement marquée par une gouvernance originale et encore très autarcique au milieu du XXe siècle. Il analyse à sa manière — curieuse et généreuse — le choc que constitue l’irruption retardée de la modernité dans ces territoires reculés. (p. 155-176)

 

L’école des soeurs à Houat et Hoedic sous la Troisième république : la règle et l’exception

Chantal Paisant

À l’aube du XXe siècle, au moment où tout enseignement allait être interdit aux congrégations religieuses, que sont devenues les écoles tenues depuis trois quarts de siècle par les Filles de Jésus de Kermaria ? En rappelant brièvement les étapes et les termes de la législation en vigueur sur l’ensemble du territoire français, cet article questionne l’exception insulaire : dans quelle mesure, en quoi et pour quelles raisons, ces îles échappèrent-elles à la règle générale ? L’histoire scolaire de Houat et d’Hoedic garde encore une part de mystère. (p. 197-188)

Format 16x24 - 196 p. - ISSN : 1768-5834 - 20,00 €  ISBN : 978-2-9520979-5-6

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